FORMLESS
CLAUSTRO : CLAUSTRER, CLOITRER, ENFERMER PHOBIE : PEUR, CRAINTE
FORM : FORME, FIGURE, MODELE, IMAGE, GENRE, SEMBLANCE, APPARENCE... LESS : LIBRE DE
On me dit que je suis malade, que je suis claustrophobe, que cette « maladie » n’est qu’une peur irrationnelle et qu’à ce titre je dois la traiter… Mais moi, je ne vois rien d’irrationnel dans ce sentiment légitime de se sentir enfermée lorsqu’on vous enferme, limitée lorsqu’on vous limite.
Des langues encadrées dans des règles, des déplacements orientés par une urbanisation figée, des courants de pensée formatée et un esprit confiné dans un corps qui se plie à un comportement standardisé, sont pour moi les vrais aspects maladifs de notre « civilisation », qui traite de malades celles et ceux qui n’adoptent pas les comportements prédéterminés et le conformisme envers une société de plus en plus manipulée et manipulatrice. C’est d’ailleurs cette soi-disant « claustrophobie » qui m’a toujours poussée à m’évader de ces prisons physiques et psychiques : à l’instar d’un corps fébrile menacé d’un parasite dangereux, ce ressenti m’alerte et me guide vers le chemin de la pleine conscience et de la liberté.
CLAUSTROPHOBIE ?
La définition : peur maladive des espaces clos.
Ma définition : aversion instinctive aux espaces et aux comportements confinés et/ou manipulés, orientés, prédéterminés, qui font de la perception de notre existence dans ce monde, une aberration.