Les Fleurs de là :
Mister Benjamin, c'est un ami hollandais qui m'a amenée là où ils font pousser des fleurs, jour et nuit, car quand le soleil se couche, le soleil artificiel se lève et les fleurs bourrées de pesticides ne connaîtront jamais le sommeil. Dans leur courte vie, elles seront vendues aux enchères, tôt le matin, à des distributeurs internationaux… et les fleurs non vendues seront incinérées. Malgré cette production intensive, la Hollande n'est même pas le plus grand « producteur » de fleurs. Ce sont la Chine, la Colombie et le Kenya qui détiennent pratiquement le monopole mondial de vente horticole... et on ne peut que ressentir les conséquences néfastes sur l’environnement de ces méthodes de culture artificielle.
Les fleurs d'ici :
Des fleurs sauvages, naturelles, locales et de saison poussent partout, même dans les régions de l'Arctique et de l'Antarctique ! Alors pourquoi acheter si loin ? Parce que c'est plus simple ? Parce que c'est moins cher ? Pas vraiment. L’empreinte laissée par les productions intensives (et les transports utilisés pour la distribution mondiale) chaque jour sur notre planète, sur la biodiversité et la nature plus largement, sont bien plus complexes et coûteuses qu'une cultivation locale. Et encore une fois, si une chose venue de loin coûte moins que la même chose produite juste à coté, c'est bien parce qu'il y a un abus quelque part : l'abus de l'environnement et de la main d'oeuvre pauvrement rémunérée.
Les fleurs dans le ventre :
Amandine et Blanche, les créatrices de Fleurivore, se sont posées ces questions, et ont décidé de partir à la recherche de cultivatrices et de cultivateurs français, qui non seulement font pousser du local et de saison, mais qui s'abstiennent de toute utilisation de pesticides et ou autres produits de synthèse, pour cultiver des plantes destinées à l'alimentation ... Oui, c'est un potager floral !
Et c'est à partir de cette collaboration, entre les deux amies de Paris et les petit_e_s agricultrices et agriculteurs de France, que nous pouvons maintenant acheter des bouquets de fleurs comestibles, en circuit court et bio !
Ma rencontre avec Amandine et Blanche et la découverte de leur bouquet d'hiver :
Voici les principaux avantages selon moi :
- Apprendre sur les plantes et les fleurs de sa région, selon les saisons.
- Manger le bouquet plutôt que de le jeter, ce qui donne beaucoup plus de sens à une récolte de fleurs.
- Avoir la possibilité de connaître l'exacte provenance des fleurs.
- Savoir que les cultivatrices et les cultivateurs sont payés en direct et juste prix.
- Savoir que les fleurs viennent d'un circuit court et que la livraison chez nous est faite à vélo !
- Pouvoir offrir un cadeau qui alimente les yeux, la bouche et la conscience !
La liste des fleurs d'hiver comestibles et comment les déguster :
Eucalyptus globulus : infusion. Variété de bruyère : cookies et biscuits. Tulbaghia (ail sud-africain) : vinaigrette. Grande giroflée : salades et tartines. Statice commune : décorations. Souci Officinal : risotto. Oreiller commun : salade de fruit. Armoise : soupes orientales, chips.
Bon à savoir :
- Bien rincer les fleurs avant de les consommer.
- Si c'est ta 1ère fois, il vaut mieux gouter en petite quantité pour vérifier qu'il n'y a pas de réaction allergique.
- Lire la fiche de Fleurivore pour savoir quelles sont les parties comestibles de chaque plante (les pétales, les feuilles, la tige, etc).
- Et ne mange que des fleurs propres à la consommation !
Les personnages de cette belle histoire :
Benjamin - Blanche - Amandine
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Fleurivore
Pour découvrir d'autres recettes, bouquets et idées sensorielles, visitez le site de Fleurivore !
Merci et à la prochaine gourmandise,
Sarah