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Pain et Écologie

Pour m'accompagner dans cette histoire, il faudra s'éloigner du quotidien et invoquer son imaginaire ... c'est parti !


Dans un village au Brésil, lieu qui ne ressemble en rien aux cartes postales du pays du carnaval, il existe, au milieu des champs infinis, une ONG qui lutte pour la préservation de la nature. Là, mes arrière-grand-père, grand-père et grand-mère ont dessiné leur histoire, pendant que des hommes et des usines effaçaient celle de la nature.

Mais Ficcio, avec sa femme Rita, des amis et des bénévoles, a créé l'Ecovida, une ONG qui a pour but la protection et le développement des plantes brésiliennes. Aussi, ils ont l'autorité pour contrôler le comportement des usines locales, tenues de respecter l’environnement.


Mais on parle de l’Amérique Latine, et des êtres humains,

donc cela ne se passe pas si doucement que ça.


Lorsqu'un homme masqué a poursuivi Ficcio dans les bois en tirant des coups de feu, il s'est rappelé d'un film où des colons essayaient de massacrer les indiens amazoniens. Il se souvenait que les natifs couraient en zig zag entre les arbres pour sauver leur vie ... Ficcio a fait pareil, et les arbres ont sauvé la sienne.



Quatre cicatrices et beaucoup de courage pour continuer à lutter, sont les seules séquelles de cet attentat, car dans le Viveiro - un espace maintenant protégé - l'Ecovida continue de reconstruire la flore de la région, en exprimant que la beauté de travailler avec la nature, parmi les animaux sauvages surpasse largement en joie les moments d'horreur imposés.


C'est ainsi que jour après jour, de nouvelles pratiques s'installent doucement, presque comme des rituels bienveillants, pour donner force aux initiatives constructives. Une de ces pratiques est celle de faire du pain à la feuille de bananier au four de terre cuite, construit à la main dans le Viveiro !


Tous les samedis matins, nous faisons du pain, pour le manger l’après-midi avec du café planté, récolté et séché par eux-mêmes.

C'est là où je passe une grande partie de mon temps quand je vais au pays, pour retrouver mes racines. C'est là aussi où j'ai pensé au bonheur du partage et ai souhaité vous amener avec nous pour vous faire goûter au pain et à l'écologie.


Bon appétit !


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